Je vous propose donc de regarder deux vidéos de cet indispensable site qu’est Xerfi Canal. Indispensable si vous voulez écouter des analyses un peu plus exigeantes que ce que vous entendrez dans les médias mainsteam. Parfait pour vous, chers étudiants (et autres)…
Premier édito Xerfi Canal : Super profits et inflation : la capitalisme malade de la concentration
Le point de départ, c’est l’inflation. Vous le savez sans doute, les deux secteurs qui tirent l’inflation vers le haut sont l’énergie et l’alimentation. Côté énergie, ça pourrait se calmer cette année, je suis moins optimiste côté alimentation.
Mais ce n’est pas le sujet de l’éditorial d’Olivier Passet que je vous propose de regarder. Ce qu’il va vous expliquer, c’est que derrière l’énergie et l’alimentation, il existe un troisième moteur de l’inflation mondiale actuelle :
C’est le recul constant de la concurrence aux Etats-Unis, sous l’effet de 40 ans d’un laisser-faire néo-libéral qui a permis la constitution de groupes ultradominants outre-Atlantique. Résultat : la pression concurrentielle est pour ces groupes plutôt faibles. Et c’est ce qui leur permet de prendre leurs aises au niveau des prix. Selon Olivier Passet, ces pratiques ont permis l’émergence d’une inflation auto-entretenue qui propage ses effets dans le monde entier
Pour ceux qui s’interrogeraient sur les différences entre libéralisme et néo-libéralisme, elles sont nombreuses et le Prof Patrick les a déjà évoquées dans diverses chroniques, mais en voici une qui n’est « pas piquée des hannetons » : un gouvernement vraiment libéral n’aurait jamais accepté la constitution aux Etats-Unis de groupes aussi dominants.
Notez ceci dit que le néo-libéralisme de l’Union Européenne est plus sourcilleux sur cette question. La Commissaire à la Concurrence veille assez strictement au respect de la concurrence.
Voici la vidéo :
Deuxième édito Xerfi Canal : Un pouvoir d’achat en chute libre ? La réalité des chiffres
Cette fois-ci, c’est l’autre éditorialiste de Xerfi qui s’y colle : Alexandre Mirlicourtois.
On reste assez proche de la question de l’inflation puisque, comme vous le savez, l’inflation a pour conséquence très préjudiciable de nous faire perdre du pouvoir d’achat. D’où les débats sur le niveau de perte de pouvoir d’achat provoqué par l’inflation actuelle.
En gros, les chiffres officiels nous disent que c’est quand même pas la cata. Mais il faut parfois creuser un peu, au-delà des chiffres globaux.
C’est ce que Fait Alexandre M. Et c’est comme ça qu’on va découvrir que le pouvoir d’achat est en fait bien plus violemment entamé chez les revenus les plus faibles que dans les populations aisées. L’inflation est donc elle aussi est un vecteur d’augmentation des inégalités économiques et sociales :
Bon visionnage et bonne semaine :